Le silence quand le monde entier a arrêté
Sa course
Ton visage contient toute la beauté
De la terre
Tes lèvres rouge carmin comme
Un fruit mûrissant s’entrouvrent
Comme par douleur
Le sourire d’un cadavre
Alors la vie tend la main
A la mort
Les chaînes se nouent
Entre les milliers de générations disparues
Et les milliers de générations à venir.
Edvard Munch, écrits, les presses du réel, 2011