GRAND PALAIS, Paris, 31 mars – 3 avril 2016
CARREAU DU TEMPLE, Paris, 30 mars-3 avril 2016

C’est la semaine des foires de printemps…Art Paris Art Fair au grand palais, Drawing now au carreau du temple…
Par-delà les oeuvres connues mais que l’on revoit toujours avec plaisir de Tapiès, Udo, Morellet, Shiota, Velickovic ou encore Skoda au grand palais ; Nash, Pignon Ernest, Asse au carreau du temple, j’ai retenu quelques oeuvres un peu plus confidentielles mais non moins surprenantes, belles ou fortes, c’est selon, même s’il est parfois difficile de regarder dans l’accumulation d’oeuvres, et la foule des visiteurs.

Karoline Jeuffroy 
Bruno Albizzati, sans titre_galerie la forest divonne
Art Paris Art Fair accorde une place non négligeable à de nouvelles galeries et à la scène émergente, particulièrement provinciale et européenne. Si l’ensemble est très hétérogène et de qualité variable, j’ai particulièrement apprécié les oeuvres délicates et quasi abstraites de Bruno Albizzati, les sculptures de Karoline Jeuffroy, notamment le « cintr’homme », pièce de bronze légère et délicate, redingote sans corps ou au corps-cintre, suspendue entre deux blocs de parpaing, les photographies de Dmitri Konradt -travail sur la couleur et la lumière en milieu urbain-.

Vladimir Skoda 
In Kyum Kim
La foire tourne cette année avec pertinence son regard vers l’Est, avec pour pays à l’honneur la Corée du Sud et ça et là quelques oeuvres de grande qualité : les chevauchements formels et jeux de transparence d’In Kyum Kim, les bambous délicats et en négatif, référence aux interactions entre le Yin et le Yang, de Kim Dae Soo, une remarquable suspension de charbons de SeonGhi Bahk, réflexion sur la relation entre l’homme et la nature…

Geneviève Asse 
Antoine Desailly
Le salon du dessin contemporain m’a semblé proposer une sélection plus resserrée que l’année précédente mais non sans qualité. J’ai retenu de remarquables fusains, entre paysage utopique et ruine, de Thomas Leon, les structures froides et profondes de Levi van Veluw, les nuages d’une incroyable précision et nuance d’ Elvio Chiricozzi, les dessins-objets délicats de Céline Fumaroli, les collages fragmentaires d’Antoine Desailly, les paysages sensibles, aux formes parfois organiques, de Tatiana Wolska, les jeux formels, entre poids et légèreté, de Wanda Stolle…






















