FONDATION RICARD, Paris, Septembre-Novembre 2017

La fondation Ricard développe une exposition à partir de l’expression « les bons sentiments », en insistant sur son sens souvent ambivalent, entre intention sincère et cynisme, et en considérant que nombre d’artistes questionnent ces enjeux d’ordre moral sur le bon, le vrai, l’honnête, bien qu’il puisse s’agir, pour d’aucuns, de concepts quelque peu anachroniques à l’heure de la post-vérité.
Quelques pièces de réelle qualité, parfois aux frontières de l’art, de la mode et du design : les moto de Caroline Mesquita sont particulièrement réussies, des sculptures futuristes chargées de sens voire de récit : « moto dentelle », « moto méduse », « moto aile ».

Deborah Bowmann, proposal for Philippe Gaber 
Thomas Jeppe
L’installation du duo d’artistes connu sous le nom de Deborah Bowmann est constituée de sculptures servant de supports aux collections du créateur Philippe Gaber, interrogeant les modes de création, de communication, de présentation et de représentation.
Enfin, les vidéos de Lola Gonzalez à la qualité singulièrement picturale, travaillent sur la lenteur, le silence, la relation à l’autre tout en étant emplies d’affects d’une sincérité quasi dérangeante, tandis que les commentaires cyniques de Thomas Jeppe sur des photographies festives mettent à distance l’instant et l’ego tout en en révélant leur vanité.




