La « grandeur expressive » de Derain ?

CENTRE POMPIDOU, Paris, Octobre 2017-Janvier 2018

Andre Derain, vue sur la Tamise Londres 1906 07_Derain André_centre Pompidou, Paris_17 novembre 2017

En dépit de son implication dans les avant-gardes du début du XXe siècle, et particulièrement le fauvisme et le cubisme, l’œuvre d’André Derain ne m’a guère convaincue. Le centre Pompidou consacre une exposition à ses réalisations de la décennie 1904-1914, soit avant une forme de « retour à l’ordre » marqué par l’art classique dont une certaine monumentalité formelle, -une « grandeur expressive » dirait Apollinaire- parcourt toute sa peinture.

On y découvre la part important de la photographie dans le travail préparatoire à la réalisation de ses toiles, l’impact essentiel des arts « primitifs « , l’influence de Cézanne (sur la thématique des baigneurs) ou de Monet (lors de son séjour à Londres), le dialogue avec Picasso et Matisse bien que son œuvre reste quelque peu en retrait de celle de ces grands contemporains…

Facebookrss
Facebookmail

Author: Instant artistique

Conservateur de bibliothèque. Diplômée en Histoire et histoire de l'art à l'Université Paris I et Paris IV Panthéon-Sorbonne. Classes Préparatoires Chartes, École du Patrimoine, Agrégation Histoire. Auteur des textes et de l'essentiel des photographies de l'Instant artistique, regard personnel, documenté et passionné sur l'Art, son Histoire, ses actualités.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *