CENTRE POMPIDOU, Paris, Octobre 2017-Janvier 2018

En dépit de son implication dans les avant-gardes du début du XXe siècle, et particulièrement le fauvisme et le cubisme, l’œuvre d’André Derain ne m’a guère convaincue. Le centre Pompidou consacre une exposition à ses réalisations de la décennie 1904-1914, soit avant une forme de « retour à l’ordre » marqué par l’art classique dont une certaine monumentalité formelle, -une « grandeur expressive » dirait Apollinaire- parcourt toute sa peinture.
Andre Derain, allégorie 1904 06 Andre Derain, la seine au Pecq 1904
On y découvre la part important de la photographie dans le travail préparatoire à la réalisation de ses toiles, l’impact essentiel des arts « primitifs « , l’influence de Cézanne (sur la thématique des baigneurs) ou de Monet (lors de son séjour à Londres), le dialogue avec Picasso et Matisse bien que son œuvre reste quelque peu en retrait de celle de ces grands contemporains…



