CENTRE POMPIDOU, Paris, Juin-Août 2016

Un contraste important entre le nouvel accrochage des collections permanentes du centre Pompidou, dédié aux donateurs du musée et proposant quelques très belles pièces de Wool, Jensen, Scully, Innes, Ballula, Zobernig etc. , et le prix Marcel Duchamp. Melik Ohanian nous plonge en effet dans la pénombre et une réflexion sur la durée.
Heimo Zobernig Melik Ohanian
Entre science et art, les oeuvres, série photographique, écran led, caissons lumineux avec animation…se donnent à voir dans le temps par le jeu d’un dispositif lumineux et d’animations qui éclairent à intervalles réguliers les murs de l’exposition.
Kounellis Penone
Quant à l’exposition un art pauvre, il s’agit bien malgré la francisation du titre d’une exposition consacrée aux artistes italiens de l’arte povera, en rejet de la société de consommation et de l’art américain et attentifs aux traces, aux manifestations élémentaires de la vie à travers l’emploi de matériaux de récupération ou naturels : laine, plume, arbre…
L’exposition commence par des artistes qui influencèrent le courant : Fontana, Burri, Manzoni et propose de belles pièces de Penone, Pistoletto, Merz, Paolini, Kounellis. Une exposition toutefois un peu trop modeste pour proposer un véritable parcours de l’arte povera. Il s’agit plutôt d’un bel aperçu, hétéroclite mais non sans force.



